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Extraits de Romans :


A l'Occident de Menstragaleste, Livre 1, Partie 1, Prologue.


L'ombre régnait sur le merveilleux jardin de la « Normandie Tropicale ». Jadis, l'aube allumait en ces lieux mille scintillements chatoyants. Des orchidées incendiées par les reflets de la rosée aux eaux des bassins, flammèches tombées des nuées flamboyant dans le ciel matinal, tout ce parc fêtait gaiement le retour du soleil. Mais aujourd'hui la mort l'avait annexé à son empire. Ses plantes recroquevillées et ses palmiers noircis depuis le faîte jusqu'aux racines avaient été embrasés par les feux de l'enfer. La chaleur y était torride et la poussière en suspension dans l'atmosphère se collait sur la peau de Reck Anderson qui transpirait abondamment.

 Ce dernier souffrait beaucoup, une partie de son visage était brûlée et l'épiderme rougi s'en détachait par lambeaux. Mais à cet instant, il ne sentait pas la douleur, il était trop préoccupé par le destin de sa femme qu'il savait enfermée dans la villa se dressant au cœur du jardin. La splendide demeure semblait intacte. Ses hauts murs immaculés avaient gardé leur majesté malgré l'effrayant chaos qui régnait aux alentours. Un soupçon de joie réchauffa Reck. La clef de voûte de sa vie avait résisté aux ennemis du bonheur. Cette maison qui avait abrité les doux rêves de son enfance, qui l'avait souvent recueilli quand les terribles tempêtes tropicales bouleversaient l'Océan, s'était de nouveau érigée en bouclier contre les tourments du destin. La chance n'avait donc pas abandonné Anderson, son Univers ne serait pas long à reconstituer et Ange, sa femme, participerait à cette restauration avec toute l'énergie de ses quarante ans, qu'elle portait élégamment. Malheureusement, il se leurrait. Dans la véranda de la villa, l'horreur l'attendait. La compagne de Reck n'avait pas eu le temps de pénétrer dans la solide demeure. Le cataclysme l'avait surprise sur la dernière marche du perron de la maison et seule sa superbe silhouette subsistait. Celle-ci avait été projetée sur la cloison blanche par la lumière éclatante des atomes en colère. Le corps fin et admirable d'Ange Anderson s'était sans doute vaporisé sous l'immense chaleur dégagée par l'explosion. Telle qu'elle avait toujours été, elle avait dû penser encore une fois à son mari avant de succomber. La douleur intense provoquée par les brûlures, n'avait sans doute pas duré longtemps. La température montait très vite au cours des réactions atomiques de cette ampleur et l'âme d'Ange avait dû se libérer de sa merveilleuse enveloppe charnelle, alors que ses beaux yeux commençaient à peine à fondre.

 La mort subite, insupportable, avait effacé sans espoir de sauvegarde vingt années d'amour et de bonheur partagés, malgré les folies et les guerres traversées. Le domaine serait reconstruit, les radiations absorbées, pourtant plus rien ne continuerait comme avant cet holocauste effrayant. Menstragaleste sortait vainqueur de cette ultime bataille, mais le prix payé était démesuré. Une femme au cœur et au corps irremplaçable s'en était allée pour toujours : la colère de Reck grandissait ... Celle du peuple la rejoindrait bientôt.



Les Forêts du Seigneur, Livre 1, Partie 1, Chapitre 1.


-I-

 

Dwamba regardait le capitaine Seyland depuis la fenêtre de la cuisine. La belle Africaine travaillait comme gouvernante chez ce mercenaire Français depuis qu’il s’était installé, six mois plus tôt, dans un des bungalows construits pour les officiers de la réserve.

 Elle l’appréciait. Il l’avait prise à son service sans discuter le montant élevé du salaire et sans même ajouter aux tâches qui étaient dévolues à la jeune femme, la fonction de compagne de lit que ses prédécesseurs anglo-saxons avaient attribuée sans vergogne aux filles entretenant leur logement. Non, ce garçon qu’on surnommait « La mort blanche » dans les villages de la région, était bien différent. Il payait même des cours par correspondance à Dwamba pour qu’elle puisse devenir un jour secrétaire dans une compagnie d’import-export de Nairobi ou bien de Mombasa.

 Ce soir là, c’était Noël. Mais Jean Seyland n'avait pas rejoint ses collègues qui fêtaient la naissance du Christ ensemble, dans l’ancien palais colonial abritant les locaux administratifs et le logement du Directeur de la réserve.

 Les hommes venus travailler comme gardes forestiers dans ce coin de brousse perdu, ne laissaient pas leur passé transparaître. Ils étaient tous apatrides. Ils avaient oublié derrière eux de vieux comptes non réglés dans leur pays d’origine. Quelques uns auraient même fini en prison pour des faits plus ou moins graves, s’ils n’étaient pas venus se perdre au pied du Kilimandjaro qui dominait le paysage, par ici.

 Le Français était encore plus mystérieux et étrange que les autres. Quand ce dernier avait décliné poliment l’invitation au dîner de Noël, faite par le patron de la réserve, cet officier de « l’Armée des Indes », malgré les litres de whisky éclusés au long des années qui s’accumulaient sur ses épaules, avait montré une finesse plutôt rare dans la hiérarchie militaire, quelle qu’elle soit. Il était venu voir Dwamba et lui avait officieusement confié la mission de surveiller le capitaine durant sa soirée solitaire. La jeune femme avait accepté. Elle avait convaincu Seyland, sans trop de problèmes, qu’elle pouvait lui faire un repas amélioré pour marquer la fête. Le Français, bien qu’il souhaite sincèrement la tranquillité, devait aussi la craindre car il avait accueilli favorablement la proposition de la jeune Africaine.

 Jean n’avait rien dit de tout le repas. Sa gouvernante vaquait à ses occupations tandis que lui savourait paisiblement les mets succulents, sous le préau du bungalow, les yeux perdus dans l’immensité de la savane environnante. Pourtant un tourment indicible le déchirait. Au fur et à mesure que la nuit s’avançait, la jeune femme avait remarqué que les larmes montaient aux yeux du solide gaillard de vingt-cinq ans. Maintenant que celui-ci attaquait une deuxième bouteille de whisky, malgré ses cent vingt kilos de muscles, son mètre quatre-vingt-cinq et son calme apparent, il commençait à vaciller sur sa chaise tout en agitant sa tête dans un mouvement destiné certainement à nier les pensées qui le rongeaient.

Dwamba ne pouvait pas voir souffrir ce garçon ainsi. Il y avait quelque chose de pathétique et d’insupportable à regarder une telle force de la nature sombrer dans une peine inouïe aussi profonde et secrète. Qu’était-il arrivé à Seyland pour le marquer ainsi et le faire sombrer dans un alcoolisme aussi destructeur ? Elle quitta sa cuisine et s’avança avec une bûche glacée sur un plateau. Quand elle fut près de la table, elle lança timidement :

- Voulez-vous que je reste avec vous, pour le dessert ?

 Seyland tourna son regard vers sa gouvernante. Il était complètement ivre. N’importe quel autre homme que ce colosse massif se serait écroulé sous la table avec un fracas de chêne abattu après avoir absorbé une telle quantité whisky, lui demeurait paisible et solidement assis sur sa chaise. Seuls les yeux injectés de sang ainsi qu’une profonde tristesse trahissaient la cuite cyclopéenne de ce gaillard. Il répondit enfin à l'Africaine avec une correction exemplaire, mais, il recommença deux fois avant d’enchaîner correctement cette phrase en anglais :

- Installez-vous donc à la table Dwamba et prenez une part de bûche ainsi qu’un verre de champagne. Vous auriez même pu manger avec moi bien que je ne sois vraiment pas de bonne compagnie cette nuit. Je m’en excuse.

- Ce n’est rien mon capitaine, dit-elle.

 Elle s’assit devant lui et servit deux parts de gâteau ainsi qu’une coupe de champagne pour elle. L’officier semblait bouder le vin pétillant :

- C’est beau l’Afrique, déclara Jean. J’aime la brousse et les bêtes sauvages qui la sillonnent. J’aime cette montagne titanesque qui se dresse là-bas, dans le ciel pur. Mais je dois vous dire qu’en France, il est un coin de terre et de mer qui m’est aussi cher que toutes ces beautés. L’océan dans cette région de mon pays sent plus fort l’iode et la vie que partout ailleurs dans le monde. Les landes de cette terre cachent des légendes et un passé aussi riches que les collines de Rome ou de Jérusalem. La Bretagne Dwamba … Je vous parle de la Bretagne. Dans les pays de culture anglo-saxonne, on raconte la France comme un bloc uni, inintéressant. Il n’y a pourtant pas deux gaulois qui se ressemblent ni deux terroirs identiques sur cent kilomètres de mon patelin. Même les Américains peuvent s’accrocher avec leurs prairies et leurs Montagnes Rocheuses. C’est du pipeau tout cela en regard de la Forêt de Brocéliande et de la Côte de Granit Rose … Mais voilà … Je ne reverrai certainement jamais ma Bretagne. Je suis condamné à l’exil désormais …

 Il s’arrêta. Sa gorge se serrait douloureusement.

 - Mais pourquoi ne pourriez-vous jamais retourner en France ? Questionna timidement la jeune femme.

- Parce qu’une fille de là-bas a tué l’enfant que nous avions fait ensemble, avant même qu’il soit né, lança Seyland en baissant la voix. Je l’aimais comme jamais une femme n’a été aimée. J’avais un métier en vue, un travail certain, passionnant. Quand elle m’a dit qu’elle voulait un bébé, je lui ai fait l’amour pendant quarante huit heures pour la féconder. Deux mois plus tard, alors qu’elle était enceinte, elle est partie … Elle avait rencontré un garçon qui avait, soi-disant, une meilleure situation que moi. Elle a avorté sans me demander mon avis puis, elle s’en est allée. Elle m’a laissé seul, dans le froid, avec ma peine. Et l’armée Française qui, par-dessus toute cette douleur, m’appelait en Allemagne, dans un régiment de chars au mois de décembre, alors que j’avais demandé de faire mon service dans la Marine à Brest ou bien à Toulon. C’est comme cela que je me suis retrouvé ici Dwamba … Vous comprenez. Si je retourne en France, non seulement je serai arrêté pour désertion mais avant, je tuerai cette fille …

 Il sortit furieusement de la sacoche fixée à son ceinturon, un revolver de calibre trois cent cinquante sept magnum dont le métal inoxydable scintillait comme une guirlande de Noël. Il visa une branche dans un taillis situé à quarante mètres, luisant faiblement sous le clair de Lune. Il releva le chien de l’arme sans même trembler, puis, il fit feu. Le rameau craqua et tomba dans l’herbe avec un bruissement de feuilles. L’Africaine avait sursauté en entendant la détonation, mais à aucun moment elle n’avait eu peur de Seyland. Malgré la colère et la peine, il n’était pas un tueur irrécupérable. Le capitaine remit son arme dans son étui et termina, tandis que de chaudes larmes ruisselaient sur ses joues :

- Oui, je la tuerai ainsi, Dwamba …

La jeune femme quitta sa place, s’approcha du Français et l’enlaça. Elle se mit à le bercer comme on berce un bébé malheureux. Douze mois plus tôt, il avait perdu un enfant, l’amour et la confiance en soi, c’était beaucoup trop pour un homme si jeune, surtout un soir de Noël …

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